« Camarade Papa » de Armand Gauze

Je vais être honnête, j’ai eu du mal au démarrage du livre. Je me suis perdue entre, le vocabulaire particulier du fils du Camarade papa et la narration à double voix. Mais une fois que j’ai compris, ce fut un pur délice.

C’est l’histoire de l’arrivée des colons sur les cotes ivoiriennes de Grand-Bassam et Assinie. De leur vie d’exilés en terre africaine. C’est l’histoire des premiers échanges avec les peuples autochtones Apoloniens, Kroumens, Dioula, et Agny du royaume du Krinjabo. C’est aussi l’histoire d’amour d’un couple mixte.

J’ai aimé ce livre qui selon moi parlera plus aux amoureux de la Cote d’Ivoire. Et aux communistes. Gauze est-il communiste ? Faudrait que je lui pose la question. On rigole aussi beaucoup dans ce livre, comme dans Débout Payé, avec le petit Anouman et son « combat révolutionnaire pour les les prolétaires de tous les pays ».
Ah oui, il y a aussi un petit clin d’œil à LG.

Résumé

« Amsterdam, de nos jours. Un enfant immigré est élevé par des parents communistes, tendance Kim-il-Sung. Sa vision du monde en porte la marque. Son vocabulaire, aussi. Et comme Momo, le héros de La Vie devant soi, il ne mâche pas ses mots.

Un jour, ses parents l’envoient en Afrique retrouver sa grand-mère maternelle et ses racines. Il est en quelque sorte « en mission » : observer le monde post-colonial tout en restant fidèle, au milieu des torsions idéologiques, à l’enseignement révolutionnaire reçu dans son enfance.

Sur place, il croise les traces – et les archives – d’un de ses ancêtres. Jeune homme de 17 ans, Dabilly a fuit en 1880 la France et une carrière toute tracée à l’usine pour tenter l’aventure coloniale. Dans une « côte de l’Ivoire » désertée par l’armée française, il fait la connaissance d’hommes atypiques, dirigeants de maisons de commerce, qui négocient avec les tribus africaines, contre les Anglais, pour établir de nouveaux comptoirs et faire fructifier les échanges. »

Laisser un commentaire